mercredi 27 mars 2013

Une arrivée très remarquée...

L'arrivée de la course cyliste Gand-Wevelgem a été rehaussée par de nombreux drapeaux tricolores, contrastant avec les éditions précédentes et ses drapeaux flamands. Il s'agissait d'une action des Jeunes Pro Belgica, en collaboration avec Alliance Belge et BPlus. Plusieurs médias ont souligné cette action.



samedi 23 mars 2013

Les clubs de supporters hennuyers des Diables Rouges

Les succès des Diables Rouges entraînent un engouement patriotique que l'on n'avait plus connu depuis longtemps. Plus de 200 clubs de supporters des Diables Rouges sont désormais reconnus par l'Union Belge de Football (voir carte ci-dessous).


Voici l'adresse mail des clubs de supporters hennuyers afin que vous puissiez vivre avec eux les prochains matchs des Diables Rouges :

Auvelais : Red Devils Kop Sambre et Meuse (rdk.sambremeuse@gmail.com)

Baisieux : A.S. Baisieux (samuel.lescot@gmail.com) ; 80 membres

Braine-le-Comte : A.F.B.B. (afbb@hotmail.be)

Charleroi : Devil's Black Country (barman326@live.be)

Dour : Red Devils Dour (reddevilsdour2012@gmail.com). Ils ont un site Internet (http://red-devils-dour.be) et organisent un souper spaghetti le 13 avril 2013 à la Maison du Peuple de Dour.

(© Belgian Football) 
 

Ecaussinnes : Old Devils (renaud_maucq@msn.com)

Eugies : Red Devils Eugies (red.devils.eugies@gmail.com)

Frameries : Diables Borains (joneshenry_4@hotmail.com) ; 75 membres

Le président Jonathan Henry a confié à la presse : "Nos membres seront tous habillés en noir-jaune-rouge de la tête aux pieds mardi au Stade Roi Baudouin. Ca promet! Un gros sponsor de l'équipe nationale distribuera aux abords du stade 47.000 écharpes sur lesquelles seront inscrites les paroles de l'hymne national. Nous avons déjà l'instrument. Aux Diables Rouges de faire leur travail! L'engouement autour de la sélection est incroyable. Nous avons lancé notre groupe en décembre dernier. Depuis lors, notre nombre d'adhérents ne cesse d'augmenter au fil des mois".

(© Les Diables Borains)

                                                                                                                         
Grand-Reng : United of Belgium (unitedofbelgium@gmail.com)

Haulchin : Mad Devils (fredericfranc@hotmail.com)

Hertain : Les Diables Tournaisiens (lesdiablestournaisiens@hotmail.com)

Mons : Dragon Side Belgium (dragonsidebelgium@gmail.com)



Montigny-le-Tilleul : Black Jellow Red (sebastien.lardinois@gmail.com)

Mouscron : RDF Mouscron (corentin.dassonville@hotmail.com)

Quaregnon : Les Copains du Crolé (chtigeo@hotmail.com)

Quiévrain : Fou des Diables Rouges (foudesdiablesrouges@gmail.com) ; 50 membres

Le président Alain Hulain a confié à la presse : "Même les gens qui ne connaissent rien au football s'inscrivent chez nous. Nous gérons actuellement un club de 50 membres. Mais plus la coupe du monde approchera, plus le chiffre devrait croître".

Soignies : The Red Wall (max_himself@hotmail.com)

Tournai : Camp Belgium (tonn0902@hotmail.fr) ; plus de 300 membres

Le président Tony Van Malderen a confié à la presse : "Nous avons écoulé 400 tickets pour le match Belgique-Macédoine de mardi. Il s'agit du record wallon. Nous en sommes fiers, mais il ne s'agit pas d'une fixation. Notre seul but est de soutenir les Diables et que tout le monde prenne du plaisir. Nous avons dû changer de local. A "All Sports Café" à Tournai, il y a plusieurs écrans plats et une placette piétonne devant l'établissement. Imaginez l'ambiance les jours de match, en été, si nous nous qualifions pour la Coupe du Monde!".

Wasmuel : Devils from Wasmuel (eddyandreadakis@gmail.com)

mercredi 20 mars 2013

Agenda patriotique belge

Lundi 1er avril 2013 à 11h : 2ème cérémonie d'hommage à Gabrielle Petit devant sa statue, place Saint-Jean à Bruxelles.

Dimanche 7 avril 2013 : Assemblée générale de la section Verviers du Mouvement Dynastique.

Samedi 13 avril 2013 à 18h : 1er souper des Red Devils Dour à la Maison du Peuple de Dour (club de supporters des Diables Rouges dans la région de Mons-Borinage).

 

Dimanche 21 avril 2013 : 50ème anniversaire de la section Anderlecht de la Ligue Royale des Vétérans du roi Léopold III.

Mercredi 1er mai 2013 : 2ème excursion annuelle de Pro Belgica Hainaut (visite du château de Beloeil à l'occasion de son exposition d'amaryllis).

Vendredi 3 mai 2013 : Last Post à Ploegsteert avec les portes-drapeaux des associations qui le souhaitent (28 en 2012).

Dimanche 5 mai 2013 : Participation d'une délégation belge au Défilé de la Libération à Wageningen aux Pays-Bas.

Dimanche 12 mai 2013 : Assemblée générale de la section Brabant wallon du Mouvement Dynastique.

Dimanche 26 mai 2013 : Commémoration à Courtrai de la Bataille de la Lys.

Samedi 1er juin 2013 : Assemblée générale de la section Ostende du Mouvement Dynastique.

Samedi 8 juin 2013 : Assemblée générale de la section La Calamine du Mouvement Dynastique.

Samedi 15 juin 2013 : Cérémonie du Drapeau Eternel à Orroir.

Dimanche 23 juin 2013 : Excursion de Pro Belgica Gent à Audenarde.

Dimanche 21 juillet 2013 : Action drapeaux belges des Jeunes Pro Belgica et stand de Pro Belgica dans la rue de la Régence à Bruxelles.



Dimanche 4 août 2013 : Hommage à Nieuport au roi Albert Ier et aux héros de l'Yser.

Samedi 28 septembre 2013 à 15h : 183ème anniversaire de la révolution belge co-organisé par la Ville de Bruxelles, les Volontaires 1830 et Pro Belgica.

 

Samedi 19 octobre 2013 : Journée nationale de la Ligue Royale des Vétérans du roi Léopold III.

Samedi 19 octobre 2013 : Assemblée générale de la section Florennes du Mouvement Dynastique.

Samedi 9 novembre 2013 : Assemblée générale de la section Bruxelles/Laeken du Mouvement Dynastique.

Lundi 11 novembre 2013 : Défilé des membres de Pro Belgica devant le Roi à la Colonne du Congrès à Bruxelles.

Vendredi 15 novembre 2013 : Action drapeaux belges des Jeunes Pro Belgica à la sortie du Te Deum de la fête du Roi à Bruxelles.

Dimanche 17 novembre 2013 : Lunch annuel de Pro Belgica en région bruxelloise à l'occasion de la fête du Roi.

Lundi 4 août 2014 : Commémoration internationale à Liège du centenaire de l'invasion allemande de la Belgique, en présence du roi Albert II, du président François Hollande et de la chancelière Angela Merkel.

Lundi 4 août 2014 : Commémoration à Mons, en fin d'après-midi, du centenaire de l'entrée en guerre du Royaume-Uni en réaction à la violation de la neutralité belge

Mardi 28 octobre 2014 : Commémoration internationale à Ypres et à Nieuport du centenaire de la première bataille d'Ypres. 


Un grand MERCI à toutes les personnes qui nous ont envoyé ces informations!

vendredi 15 mars 2013

Les 50 ans du Mouvement Dynastique

Créé en 1963, le Mouvement Dynastique est devenu une asbl qui a pour objectifs de promouvoir l'union des Belges et la fidélité envers la Belgique et sa famille royale, de perpétuer le culte du souvenir de nos héros, de patronner des études historiques ou héraldiques en rapport avec la monarchie. Le Mouvement Dynastique ne souhaite pas s'occuper de questions politiques, philosophiques et linguistiques. Leur siège social se trouve à Résidence Altair, 11 - 1300 Limal. Actuellement, ils ne disposent pas de site Internet. Vu ses 50 ans d'existence, une demande du titre de "Royal" a été introduite auprès du service des requêtes du palais royal.

La fonction de président national du Mouvement Dynastique a été occupée par :
- le chevalier Poulet de Houtain (de 1963 à 1974)
- Mr Henry Seghers (de 1974 à 1980)
- Mr Pierre Musschoot (de 1981 à 1999)
- Mme Eliane Vander Vinck-Jamez (de 2000 à 2006)
- Mr René Lievens (depuis 2006)

Le président national René Lievens avec la princesse Mathilde lors de la dernière cérémonie célébrée à Laeken en mémoire des membres défunts de la dynastie (© Félicien Thiry)
Un bulletin semestriel trilingue est édité à l'échelon national. Il existe aujourd'hui 17 sections (certaines sont disparues entretemps, comme la section de Mons-Borinage) : Bruxelles/Laeken, Schaerbeek, Jette, Bruges, Charleroi, Couvin, Dinant, Florennes, La Calamine, Liège, Malonne, Mettet, Ostende, Brabant wallon, Roulers, Ath-Tournai-Mouscron, Verviers.

La section Ath-Tournai-Mouscron du Mouvement Dynastique compte une centaine de membres. Elle dispose d'un blog (http://mouv-dynastique.skynetblogs.be) et est présente sur Facebook. Le mois dernier, ils ont organisé une cérémonie à Tournai en hommage au roi Albert Ier, en présence de Rudy Demotte, ministre-président de la Région Wallonne et bourgmestre de Tournai. Après la cérémonie, les membres de la section se sont retrouvés pour un repas avec un gâteau réalisé à l'occasion des 50 ans du Mouvement Dynastique.

Le monument au roi Albert Ier à Tournai (© Cindy Ghislain)
Le président de la section Patrice Férir, le président national René Lievens et le ministre-président Rudy Demotte (© Cindy Ghislain)
(© Cindy Ghislain)
Agenda 2013 du Mouvement Dynastique :

- 7 avril 2013 : assemblée générale de la section Verviers du Mouvement Dynastique
- 12 mai 2013 : assemblée générale de la section Brabant wallon du Mouvement Dynastique
- 1er juin 2013 : assemblée générale de la section Ostende du Mouvement Dynastique
- 8 juin 2013 : assemblée générale de la section La Calamine du Mouvement Dynastique (http://dynastiekelmis.skynetblogs.be)
- 19 octobre 2013 : assemblée générale de la section Florennes du Mouvement Dynastique
- 9 novembre 2013 : assemblée générale de la section Bruxelles/Laeken du Mouvement Dynastique
Merci à Cindy Ghislain, de la section Ath-Tournai-Mouscron du Mouvement Dynastique, ainsi qu'à Félicien Thiry pour leurs photos.

mardi 12 mars 2013

Après notre secrétaire général, coup de gueule d'une historienne flamande...

En août 2012, nous vous faisions part du "coup de gueule" de notre secrétaire général, Albert Paternostre, concernant une certaine mainmise communautaire sur les commémorations à venir de la Première Guerre Mondiale.

Aujourd'hui, nous vous proposons de lire, à ce sujet, les déclarations faites pour La Libre Belgique (31 janvier 2013) de Sophie De Schaepdrijver, principale historienne flamande de la Grande Guerre qui enseigne d'ailleurs à la Pennsylvania State University.

 
 
LLB : Geert Bourgeois entend faire de l'anniversaire un événement très flamand. Cette récupération vous dérange...

S. De Schaepdrijver : Oui, parce qu’elle est, d’abord, simpliste et schématisante, et, ensuite, anachronique. Les revendications flamandes furent un élément très important de l’expérience belge de la Grande Guerre, mais on ne les comprendra qu’en les mettant en contexte. L’année 1917 fut une "année impossible" - je cite le titre de l’ouvrage de Jean-Jacques Becker - non seulement sur l’Yser mais à travers tout le monde belligérant; le malaise flamand sur l’Yser - qui connut des fluctuations et des limites - s’y inscrit. Notons aussi que le poids flamand sur l’Yser change la donne pour toute l’armée belge. L’auteur Max Deauville a très bien observé qu’une armée où plus de la moitié des soldats ne parle pas ou peu la langue dominante, générera une culture plus ironique vis-à-vis de "l’éloquence militaire". Tout cela pour dire que, dans ce pays, nous avons agi les uns sur les autres, et qu’il en est sorti des spécificités autrement captivantes que les clichés ennuyeux à pleurer du nationalisme d’où qu’il vienne. Je me permets de faire référence à mon grand-père paternel qui a fait l’Yser. Il tenait deux journaux de guerre. L’un, en flamand, écrit sous forme de lettres à son frère jésuite, met en scène un jeune étudiant catholique conscient de son rôle : il parle notamment d’une visite au leader flamand Cyriel Verschaeve. L’autre, en français, est en fait une ébauche de roman : il s’y imagine sous les traits d’un officier anglais qui rencontre une belle femme dans un bar et se trouve confronté à cette idée lancinante : je ne veux pas mourir sans avoir connu l’amour. Voilà tout un monde qui s’ouvre. Pourquoi s’exprime-t-il différemment selon la langue choisie ? Le bilinguisme permet donc un jeu sur différents registres ? Nous sommes en présence d’un monde englouti, dont une connaissance plus approfondie nous enrichira tous, y compris pour aborder celui d’aujourd’hui. Pour ce qui est de l’anachronisme : n’en déplaise aux instances officielles, pour la grande majorité, l’identité flamande en ’14-’18 se conjuguait avec l’être-belge. Ce n’est que dans l’entre-deux-guerres que l’écart s’est creusé. Tout se passe comme si la mémoire de la guerre a davantage divisé que la guerre elle-même.

LLB : La thématique pacifiste traversera les commémorations flamandes. Une manière d'ôter la dimension belge du conflit ?

S. De Schaepdrijver : La thématique pacifiste domine partout la mémoire de 14-18. C’est bien de souligner que la guerre est une chose atroce. Cela préserve la mémoire européenne d’une certaine inconscience militariste qu’on voit aux États-Unis. Par contre, la perspective du pacifisme radical ne permet pas de comprendre la Grande Guerre, ni de reconstituer l’univers mental de ceux qui l’ont faite. Pour ce qui est de la dimension belge : de tous les belligérants, la Belgique mena la guerre la plus justifiable. L’armée belge a combattu l’envahisseur; ce fut une guerre de défense. La thématique pacifiste, qui prétend volontiers que ce fut une guerre "absurde" n’a pas de réponse à l’invasion. Eût-il fallu l’accepter car tout ça vaut mieux que la guerre ? Je veux bien, mais il faut avoir le courage de le dire et ne pas rester dans le flou. Et quid de la Flandre occupée ? Elle l’était au même titre que la Belgique francophone; les gens ont été massacrés à Aarschot, à Roulers et ailleurs; la misère matérielle était profonde; des ouvriers furent déportés sous des conditions horribles. Une partie du discours flamand d’aujourd’hui semble suggérer que la guerre fut un conflit entre la Belgique et l’Empire allemand qui ne regardait pas la Flandre. C’est faux.

LLB : Kris Peeters vous a aussi oublié dans son comité de patronage des commémorations. Seriez-vous trop Belge ?

S. De Schaepdrijver : Je ne pourrais pas vous le dire; je n’ai appris l’existence de ce comité qu’en lisant "De Morgen".

vendredi 8 mars 2013

Last Post de mars à Ploegsteert

Vendredi 1er mars, le Last Post a rassemblé plusieurs clubs sportifs de l'entité de Comines. A cette occasion les marcheurs de Jogging et Marche Nature, le club de Ploegsteert BBCPH, les jeunes de l'EAH, les très jeunes footballeurs de l'USPB, des membres du club de l'EVOCO et les responsables de l'AGISC se sont relayés pour une marche aux flambeaux entre la salle des sports de Ploegsteert et le Mémorial. On a pu voir de très nombreux jeunes lors de ce Last Post, durant lequel Mme Marie-Eve Desbuquoit, Echevine des Sports, et M. Alexandre Vandermarlière de l'AGISC ont déposé une gerbe de fleurs au nom des associations sportives.




Merci à Jean-Michel Van Elslande, membre de Pro Belgica Hainaut, pour les photos.

lundi 4 mars 2013

Les 75 ans de l'Escorte Royale à cheval

Une circulaire ministérielle du 6 août 1938 crée l'Escorte Royale à cheval telle que nous la connaissons aujourd'hui. Elle a effectué sa première apparition le 20 mai 1939 à l'occasion de l'ouverture par le roi Léopold III de l'Exposition internationale de la technique de l'eau. Déjà sous le règne de Léopold Ier, une unité de cavalerie était chargée d'accompagner le souverain dans certains de ses déplacements. Cette mission sera ensuite confiée à la gendarmerie avec la mécanisation de l'armée belge. Il s'agit d'une particularité unique en Europe qui tire son origine au XVIe siècle, lorsque Charles-Quint a fondé la maréchaussée afin de réorganiser la garde des ducs de Bourgogne.
A partir de 1938, l'Escorte est dotée de l'uniforme de parade actuel. Il a été conçu par l'artiste-peintre James Thiriar en s'inspirant du grand uniforme de la gendarmerie avant 1914. La cape et la lance proviennent d'une époque antérieure. Les cavaliers portent un bonnet en poils d'ours noirs avec à l'avant une couronne royale en or. Il tire son origine de précédentes unités, comme de la cavalerie d'élite française de 1792. Si de nouveaux bonnets doivent être fabriqués aujourd'hui, ils le sont dans une manière synthétique. Il est intéressant de noter que le bonnet est en forme de "sabot", alors que le célèbre modèle anglais est en forme d' "œuf". Les officiers portent un sabre, tandis que les autres membres tiennent une lance, réalisée en bambou et surmontée en son sommet par un fanion tricolore. Le Corps des Trompettes n'est naturellement pas armé.

Les chevaux sont harnachés à l'aide d'une selle de police et d'un pelham à double mors. L'équipement est composé aussi d'un tapis de selle bleu brodé d'un galon blanc et frappé du monogramme du souverain, de garnitures de sacoches, d'un faux manteau brodé d'un galon blanc et garni d'une couronne royale. Avant une sortie, un damier est dessiné sur la croupe du cheval et les sabots sont passés au cirage noir.
Flèche avant

Ce que l'on appelle la Grande Escorte, composée de 132 chevaux et cavaliers est de sortie pour les grandes manifestations officielles : le jour de la Fête Nationale, à l'occasion d'un mariage ou des funérailles d'un membre de la famille royale ou dans le cadre d'une visite d'Etat en Belgique d'un chef d'Etat étranger. Elle fut également mobilisée en 1952 et 1953 pour les Joyeuses Entrées du roi Baudouin à travers le pays ou encore en 1976 pour les vingt-cinq ans de son règne.
Le trompette-major, suivi du timbalier et du Corps de Trompettes
Une flèche avant, de trois cavaliers sous-officiers, annonce la présence dans le cortège du Roi par les lances tenues horizontalement par-dessus l'encolure du cheval. Vient ensuite le trompette-major, sur un cheval gris pommelé, et le timbalier, montant un cheval à la robe pie, suivis de la "clique" du Corps de Trompettes indiquant l'arrivée de l'Escorte avec un large panel de marches et de sonneries. Les douze chevaux, en deux rangs, composant ce corps sont également gris pommelés. Un premier escadron de lanciers fait alors son apparition à deux pelotons placés sous la direction d'un commandant d'escadron. Les chevaux sont ici bais foncés et alezans brûlés.
Le premier escadron
 Devant la voiture royale est positionné le porte-étendard flanqué de deux cavaliers pour garde. Le commandant de l'Escorte Royale à cheval, le commissaire divisionnaire Pierre Jacobs depuis 2010, se trouve à hauteur de la porte droite où se situe le Roi. C'est lui qui est théoriquement responsable de la sécurité du monarque. Pour ce faire, il doit éventuellement pouvoir relayer les ordres du Roi auprès de deux cavaliers qui le précèdent, le porte-fanion et l'agent de liaison (ou estafette).
Le porte-étendard et sa garde de deux cavaliers
Le cortège de l'Escorte se termine par un second escadron placé une fois de plus sous la direction d'un commandant d'escadron. Ces deux pelotons est composé de chevaux alezans dorés et bais clairs. Et enfin, la flèche arrière comptant, comme la flèche avant, trois cavaliers mais ceux-ci tiennent leurs lances de manière verticale.
La flèche arrière
Il existe également une escorte réduite à l'occasion de la remise des lettres de créances au Roi par les ambassadeurs, dénommée Escorte Ambassadeur. On y dénombre 56 cavaliers, placé sous la direction d'un commandant d'escadron ou d'un officier porte-étendard. Récemment, certains cavaliers ont participé à des cérémonies officielles aux Pays-Bas ou en Espagne. Ainsi, en 2002, une délégation en uniforme a participé sur des cheveux espagnols à la relève de la garde à Madrid et lors de la Fête Nationale de cette même année une délégation de la Guardia Real a défilé aux côtés de l'Escorte Royale.
A l'occasion des 70 ans de l'Escorte Royale en 2008, un de ses cavaliers déclarait dans la presse : "Il ne s'agit pas d'une mission policière à proprement parler, c'est plutôt du protocole confié à la police. Chaque membre en est très honoré et personne ne raterait l'occasion d'une sortie". Les cavaliers se voient attribuer d'autres fonctions ordinaires durant l'année. Même si plusieurs jours sont nécessaires pour les entraînements et les répétitions avant chaque sortie. Cette année, l'Escorte Royale à cheval célèbre son 75e anniversaire. Il y a cinq ans, le roi Albert II avait passé en revue l'ensemble de l'escorte avant le défilé, fera-t-il de même cette année ?
Texte de Valentin Dupont, secrétaire de Pro Belgica Hainaut
Merci à Yves Roland, porte-drapeau de Pro Belgica, pour ses photos